Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Julien Vautier
Direction : Joël Mispelter
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Depuis la découverte de l'importance de l'angiogénèse dans la croissance tumorale dans les années 70, des traitements antiangiogéniques et antivasculaires sont développés dans le but d'arrêter ou de détruire la vascularisation tumorale. Une des difficultés est que la destruction vasculaire n'a d'effet visible sur la taille de la tumeur - et donc accessible à l'imagerie conventionnelle - qu'au bout de plusieurs mois. Par ailleurs, il a été montré que les molécules antiangiogéniques peuvent avoir un effet sur la perméabilité capillaire dans les tumeurs dès 24 heures après leur administration. Il est donc tout à fait justifié de chercher des méthodes permettant d'accéder à un biomarqueur lié à la perméabilité tel que le Ktrans. Le thème de ce travail de thèse a été le développement d'une mesure de Ktrans en 3D chez les modèles murins en présence du mouvement respiratoire. Pour s'affranchir d'une synchronisation respiratoire qui deviendrait rédhibitoire en 3D, il a été utilisé une acquisition lRM radiale qui a la particularité d'être moins sensible aux mouvements que les acquisitions cartésiennes. Pour une mesure fiable de Ktrans, il est important de mesurer une fonction d'entrée artérielle (AIF) individuelle. La méthode originale développée ici a permis d'entrelacer une mesure d' AIF individuelle avec les images 3D sur la tumeur. La résolution temporelle de l'AIF est de 2 secondes tandis qu'une image 3D est acquise toutes les 2 minutes. Une étude préliminaire a permis de valider cette technique chez la souris. La méthode permet d'envisager une amélioration des études précliniques notamment dans les modèles murins génétiquement modifiés.