Caractérisation et suivi par méthodes géoélectriques de la dégradation physique des sols agricoles et forestiers liée au tassement

Characterisation and monitoring of compaction of agricultural and forest soils using geoelectrical methods

• Auteur / Autrice : Samir Seladji
• Direction : Philippe Cosenza, Guy Richard
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Géophysique appliquée
• Date : Soutenance en 2010
• Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

Mots clés contrôlés

Sols forestiers

Sol, Utilisation agricole du

France

Porosité

Limon

Mots clés libres

Méthode géoélectrique

Résumé

L’objectif de cette thèse est d’évaluer la capacité de la mesure de la résistivité électrique à caractériser le tassement des sols agricoles (Estrées Mons) et forestiers (Azerailles, Hauts-Bois) à différentes échelles : (1) au laboratoire, à l’échelle centimétrique, sur des échantillons de sols remaniés et (2) au champ, de l’échelle métrique à l’échelle parcellaire, en suivant l’évolution temporelle de la structure du sol. Dans une première étape, nous avons réalisé des mesures électriques au laboratoire sur des éprouvettes de sols agricole et forestier. Ces mesures ont été menées en conditions contrôlées afin de mieux isoler l'effet de la masse volumique sur la mesure électrique. D’une part, nous avons montré que la résistivité électrique rend bien compte de la variation du système poral due au tassement pour les deux types de sol étudié. D'autre part, nous avons mis en évidence l'aptitude du modèle de Waxman et Smits (1968) à représenter la variation de la résistivité électrique liée au changement de masse volumique. Dans une deuxième étape, des expérimentations ont été conduites au champ. Les prospections menées sur le site agricole d’Estrées-Mons ont montré que les méthodes géoélectriques sont capables d’identifier spatialement les volumes tassés mais seulement en présence d’états structuraux très contrastés. L’impact du tassement et la dynamique de restauration sur le sol forestier ont été étudiés sur le site d’Azerailles par un suivi électrique après tassement. L’analyse des résultats a montré que si la résistivité électrique est un bon indicateur d’un tassement très marqué, elle apparaît moins adaptée au suivi fin de l’état structural des sols.