Splendeur, décadence et rémission : la représentation du Fils Prodigue dans la peinture et les arts graphiques à Anvers (1520-1650)
Auteur / Autrice : | Stéphanie Dewaël |
Direction : | Alain Mérot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 01/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Sénéchal |
Examinateurs / Examinatrices : Ralph Dekoninck, Marianne Grivel, Jean-Marie Le Gall |
Mots clés
Résumé
Alors que la parabole du Fils Prodigue fut un support aux vives controverses religieuses du XVIe siècle qui touchèrent Anvers, les productions artistiques (peintures, gravures, dessins) restituèrent une image plus consensuelle de cette histoire. Au lieu de matérialiser les nombreuses exégèses théologiques (contradictoires) sur le message du Christ, les artistes préférèrent puiser dans la culture profane (comme les pièces de théâtre) et mettre l’accent sur la scène de la dissipation avec les courtisanes ou insister sur des détails triviaux.Cette thèse étudie les nombreuses raisons qui les ont conduits à de tels choix (poids de la censure, recherche d’une vaste clientèle, flatterie du spectateur…) et analyse les choix de mise en scène, épisode par épisode. Elle démontre comment les ateliers d’artistes ont reproduit des formules répétitives ; comment les choix iconographiques favorisèrent tour à tour la méditation spirituelle, la délectation visuelle ou les pensées condescendantes envers autrui.