Thèse soutenue

Maisons individuelles et pratiques historiscistes des années soixante-dix aux années quatre-vingt-dix

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mathilde Gaugy
Direction : Claude Massu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

FR

Résumé

FR

L'objectif de notre recherche est d'étudier le développement du lien existant entre l'histoire de la discipline architecturale et l'architecture même, rapport mis en exergue dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Notre travail tente, par conséquent, à analyser à travers la typologie des maisons individuelles quelles furent les pratiques historicistes mises en oeuvre et quelles en étaient leurs significations réelles. L'intérêt pour l'histoire de la discipline ne constitue pas un phénomène nouveau mais il est intéressant d'en dresser un bilan au cours des années soixante-dix et quatre-vingt-dix, non exhaustif, mais représentatif de cette démarche visant aussi bien les composantes formelles que celles plus conceptuelles et théoriques. Tout le champ de l'histoire de l'architecture est réapproprié. Nous sommes alors confrontés à ce que l'on nomme un historicisme classique, faisant référence à l'antiquité ainsi qu'à l'époque moderne, mais aussi un historicisme contemporain dont les origines sont issues du début du vingtième siècle. Nous mettons également en avant un historicisme vernaculaire au sein duquel la tradition, l'histoire des pays prennent toute leur importance. Les références à l'histoire de l'architecture quelles soient classiques, modernistes, régionalistes ne sont pas reprises en tant que telles, mais subissent des adaptations, de manière à acquérir de nouvelles significations, à émouvoir. Il s'agit avant tout de répondre aux besoins, aux questionnements de l'époque. Cette démarche historiciste est basée sur la notion de communication, de langage, principes très fortement développés par les architectes de la seconde moitié du vingtième siècle.