Le miroir dans les contes victoriens : seuils, faux-semblants et paradoxes
Auteur / Autrice : | Deborah Bridle-Surprenant |
Direction : | Marie-Noëlle Zeender |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations anglophones |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Département d 'anglais |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Monique Chassagnol, Odile Gannier |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Vernadakis |
Mots clés
Résumé
Le dix-neuvième siècle a été le théâtre de l’émergence de la littérature pour enfants en Grande-Bretagne, et la deuxième moitié de la période victorienne en particulier a connu l’Age d’Or de ce genre littéraire. L’objectif de ce travail consiste à définir la spécificité du conte merveilleux victorien, qui se distingue de ces prédécesseurs européens par son apparition relativement tardive tout d’abord, mais surtout par une écriture novatrice qui signe tout à la fois son appartenance à la tradition et son caractère résolument moderne. Le corpus choisi embrasse l’ensemble de la période concernée par cet Age d’Or et en souligne les principales caractéristiques, que le topos du miroir permet de synthétiser en une seule et même dialectique : celle du même et de la différence. Les enjeux narratologiques, qui se révèlent dans et hors du discours, les effets stylistiques ainsi que les thématiques principales abordées par les textes célèbrent tous le conte victorien comme un objet duel et paradoxal, à la fois reflet fidèle de la tradition du conte merveilleux, et image déformée de ce dernier, et dont les liens profonds avec les enjeux sociaux, philosophiques, scientifiques et artistiques de la période victorienne sont indissociables de son propos et de son écriture.