Recherche de résonances de haute masse dans le canal dimuon à l’aide du spectromètre à muons de l’expérience ATLAS au CERN
Auteur / Autrice : | Clément Helsens |
Direction : | Claude Guyot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des particules |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le LHC est un collisionneur de protons d’une énergie de 14 TeV dans le centre de masse situé au CERN. Les premières collisions sont attendues à l’automne 2009. L’expérience ATLAS est l’une des deux expériences généralistes, installées auprès du LHC. L’énergie disponible et la haute luminosité du LHC permettront à ATLAS de rechercher le boson de Higgs ainsi les nouvelles particules prédites par les molécules de physique au-delà du modèle standard. Les muons occupent une place importante pour les mesures du modèle standard ainsi que pour la recherche de nouvelle physique. Cette thèse étudie la recherche directe de Z’ se désintégrant en une paire de muons. Un petit nombre d’évènements suffit pour découvrir un Z’ ce qui est envisageable dès les premières collectes de données. On y étudiera notamment les effets d’alignement du spectromètre à muons sur des traces de haut pT et le potentiel de découverte de Z’ de l’expérience ATLAS. Cette analyse s’inscrivant dans le cadre du démarrage du LHC, l’alignement du spectromètre à muons n’aura pas atteint les performances nominales. Des muons de hauts pT ont été utilisés pour estimer l’impact d’un alignement dégradé sur la reconstruction de traces. Les comparaisons ont été faites en terme d’efficacité de reconstruction, de résolution en impulsion et en masse invariante, d’identification de la charge et de sensibilité à la découverte ou à l’exclusion. Pour les premières données du LHC une analyse avec le spectromètre seul est nécessaire. Enfin une étude complète pour déterminer la géométrie initiale du spectromètre à muons en utilisant des traces sans champ magnétique toroïdal a été menée.