Thèse soutenue

Entre intime et poétique : l'espace autobiographique de trois auteurs et metteurs en scène. Journaux et carnets de Didier-Georges Gabily, Jean-Luc Lagarce et Jean-Francois Peyret

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Auteur / Autrice : Julie Valero
Direction : Catherine Naugrette-Christophe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études théâtrales
Date : Soutenance le 02/12/2009
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherches en études théâtrales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Bernadette Bost
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Naugrette-Christophe, Bernadette Bost, Michel Braud, Yannick Butel, Jean-Pierre Sarrazac

Résumé

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Didier-Georges Gabily, Jean-Luc Lagarce et Jean-François Peyret ont la particularité d’avoir tenu, entre 1977 et 2008, un journal personnel. S’il s’agit d’explorer ces matériaux, encore peu étudiés dans le champ des études théâtrales, l’enjeu de la réflexion est de mesurer les apports du jeu diaristique à l’exercice théâtral. Les déplacements de l’un à l’autre sont envisagés dans ce que Philippe Lejeune nomme l’« espace autobiographique ». Dans cette perspective, les journaux ne constituent pas de nouvelles clés de lecture pour l’œuvre mais bel et bien des pièces maîtresses d’un jeu identitaire, ouvrant un dialogue sans fin entre fictions théâtrales, romanesques et textes autobiographiques. La première partie de la réflexion propose de cartographier ces journaux d’un genre particulier en observant d’abord comment la vie de l’homme et celle du théâtre y cohabitent. Comme pour de nombreux! autres artistes, le journal incarne l’espace d’un atelier : on tentera alors d’observer l’élaboration de l’écriture dramatique et on se demandera dans quelle mesure le journal peut constituer une mémoire de l’acte théâtral, par essence éphémère. La seconde partie est divisée en chapitres monographiques : pour chacun des trois auteurs, on arpentera le chemin du journal au théâtre sous l’angle d’une perspective unique ; la tentation autobiographique chez Jean-Luc Lagarce, la question lyrique chez Didier-Georges Gabily et celle du rapport à l’Autre chez Jean-François Peyret.