Thèse soutenue

Rôle des récepteurs Toll-like et de CD14 dans la réponse à Listeria monocytogenes et à la flagelline extraite de Salmonella typhimurium

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Laure Janot
Direction : François ErardBernhard Ryffel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire. Immunologie
Date : Soutenance le 18/02/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Immunologie et embryologie Moléculaire
Laboratoire : Immunologie et embryologie moléculaires
Jury : Président / Présidente : Dominique Buzoni-Gatel
Examinateurs / Examinatrices : François Erard, Bernhard Ryffel, Dominique Buzoni-Gatel, Irène Garcia-Gabay, Jean-Claude Sirard, Pascale Cossart
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Buzoni-Gatel, Irène Garcia-Gabay

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

L’organisme est exposé à divers agents infectieux et doit mettre en place une réponse immunitaire adéquate pour se protéger. Mes travaux de thèse m’ont permis d’étudier la réponse innée à l’infection par Listeria monocytogenes (L.m) et l’inflammation pulmonaire induite par la flagelline extraite de Salmonella typhimurium. Mes résultats ont mis en évidence l’association du co-récepteur CD14 avec TLR2 (Toll-like Receptor 2) dans la détection de L.m injectée par voie veineuse. En revanche, CD14 ne semble pas être associé au TLR5 dans la reconnaissance de la flagelline. Par ailleurs, l’activation des TLR par leurs ligands permet la synthèse de cytokines intervenant dans l’inflammation. J’ai ainsi pu étudier plus précisément le TNF (Tumor Necrosis Factor). Cette protéine pro-inflammatoire est un des médiateurs principaux de l’immunité et existe sous une forme membranaire qui a été peu étudiée (Mem-TNF) et sous une forme soluble bien connue (sTNF). Mes études ont montré que ce Mem-TNF active la production de cytokines et de médiateurs chimiques de l’inflammation conférant une protection partielle contre Listéria. L’étude de cette cytokine membranaire nous a permis de tester une nouvelle génération de traitements moins agressifs que les anti-TNF contre l’arthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn.