L’écrivain catalan et le problème de la langue informelle (XXè-XXIè siècles)
Auteur / Autrice : | François Niubo |
Direction : | Marie-Claire Zimmermann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études romanes. Espagnol |
Date : | Soutenance le 08/12/2008 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Mercè Pujol Berché |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Charlon, Eliseo Trenc Ballester, Denise Boyer |
Mots clés
Résumé
La langue catalane est confrontée, sur son propre territoire, à la concurrence du castillan. Ses défenseurs, tout particulièrement les écrivains, ont longtemps lutté pour préserver une langue écrite à la fois viable et « authentique », c'est-à-dire sans influences du castillan. Mais cette préoccupation d’authenticité s’oppose au principe de vraisemblance dans certains genres où il est nécessaire, ou simplement utile, d’employer la langue parlée informelle. Or celle-ci est de plus en plus parsemée de castillanismes, tant dans le lexique que dans la syntaxe. Nous avons donc cherché, à travers quelques œuvres contemporaines (publiées entre 1979 et 2005), à comprendre comment certains auteurs, qui écrivent du roman « noir », du théâtre ou du roman « réaliste », s’efforcent de résoudre – ou d’assumer – cette contradiction.