Thèse soutenue

Représentation de la forêt (1854-1912) : entre romantisme et positivisme

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Christiane Muratelle-Haumey
Direction : Gérard Peylet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Bordeaux 3

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Dès l848, le positivisme et le scientisme ont infléchi les représentations romantiques de la forêt jusqu’alors relativement stables. Les modalités et les résistances à cette infiltration due aux avancées scientifiques et à l’industrialisation, font l’objet d’une problématique en trois parties, où l’intertextualité sert de fil conducteur. Tout d’abord, l’examen des « matrices littéraires », aux plans lexicographique, chronologique et thématique, des images liées à la forêt en partant des archétypes gréco-romains, eux-mêmes repris par les humanités classiques, étude menée en amont et en aval de la vie et l’œuvre de Chateaubriand. A quel moment a-t-on pu parler de « rupture » ? La partie centrale analyse plusieurs textes assez peu connus de neuf « grands ancêtres » sur trois générations, dans la perspective systémique de ces influences croisées sur leurs écrits. Tous les genres littéraires sont représentés sous les plumes de Élisée Reclus, Edgar Quinet, Pierre Loti, George Sand, Émile Zola, Jules Verne, Victor Hugo, Edmond Rostand. La dernière partie s’interroge sur le rôle des « passeurs » d’un genre, d’un art et d’un siècle à un autre, pour rénover les mythes anciens, en créer de nouveaux : écrits non littéraires (critiques, salons, articles) peinture et dessins, et trois œuvres du premier quart du XXe siècle signant un possible adieu au XIXe par de nouvelles modernités.