La politique de discrimination positive en Afrique du sud : une analyse en équilibre général calculable

The south african affirmative action policy; A CGE analysis

• Auteur / Autrice : Hélène Maisonnave
• Direction : Claude Berthomieu
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences économiques
• Date : Soutenance en 2007
• Etablissement(s) : Nice
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'Etudes en Macroéconomie et Finance Internationale (Nice)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Inégalité sociale

Éducation

Pauvreté

Discrimination positive

Résumé

Quinze ans après la fin du régime ségrégationniste en Afrique du Sud, les inégalités au sein des groupes de population persistent. Les legs de l'apartheid sont particulièrement présents sur le marché du travail qui reste très segmenté, et dans lequel la majorité des postes qualifiés revient à des White. Le gouvernement a mis en place une politique de discrimination positive en faveur des Personnes Historiquement Désavantagées, afin d'inciter les entreprises et les administrations à plus d'équité dans la représentation des salariés notamment aux postes qualifiés. Dans ce travail, nous analysons l'impact de cette politique sur l'économie et la redistribution des revenus entre les agents à l'aide d'un Modèle d'Equilibre Général Calculable, et nous évaluons l'impact sur la pauvreté grâce à une analyse de type TOP-DOWN. Les résultats du modèle statique sont bénéfiques pour la croissance du pays et pour l'ensemble de la population qui voit son bien-être s'améliorer et la pauvreté diminuer significativement. Nous évaluons la même politique dans une approche en dynamique séquentielle et les résultats obtenus sur vingt ans sont également très encourageants. A côté de cette politique, le gouvernement sud africain souhaite rétablir l'équité au sein des écoles, qui elles aussi ont été soumises à un développement séparé pendant près de quarante ans. Nous évaluons dans un dernier chapitre l'impact d'une politique en faveur de l'éducation et ses effets à un horizon de vingt ans. La politique a des effets directs sur le comportement des étudiants qui détermine leur entrée ou non sur le marché du travail. Les résultats sont très intéressants et montrent une modification substantielle des dotations en travail qualifié des ménages notamment African à un horizon de vingt ans.

Fifteen years after the end of apartheid in South Africa, inequalities remain within population. The state of the labor market is a reflection of the crippling legacies of the apartheid years and, as such, is a major challenge confronting the government. The government proposed an affirmative action on labor market to promote PHD to qualified jobs. In this work, we analyze with a CGE Model, the impact of this affirmative action policy on the South African economy and its impact on poverty, thanks to a TOP-DOWN analysis. We find that this policy is good for growth and poverty falls down for each population group. Then, we analyze this politic into a dynamic CGE Model and evaluate the results twenty years later. The impact steels good for the economy and the agents. As the most relevant in South African labor market is discrimination in the pre-labor market, the government decides to promote education to allow each South African to become qualified. We analyze the impact of this policy in a dynamic way, with a behavior function for student directly determined by the policy, so students can choose to go on studying or entering the labor market. Results we find are interesting, African become more qualified twenty years later. The policy has produced more qualified people, that was the main objective