Thèse soutenue

Machines littéraires, machines carcérales : les écrits de Graciliano Ramos, Reinaldo Arenas et Jean Genet

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Auteur / Autrice : Daniel Correa Felix de Campos
Direction : Camille DumouliéCarlos Eduardo Schmidt Capela
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Universidade Federal de Santa Catarina

Résumé

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Cette étude est scindée en deux temps forts dont le premier traite des récits de prisonniers à partir des écrits et des témoignages et cherche à comprendre le phénomène à travers les concepts de la philosophie de Giorgio Agamben. A cela s'ajoutent d'autres notions qui ne sont autres que machine littéraire - machine de guerre - flux du désir et le duo mémoire/oubli - ces notions ci - dessus citées ont eu leur raison d'être dans cette étude grâce à la philosophie de Deleuze et de Guattari dont les pensées servent de base à la thèse. En outre, cette discussion aborde le thème relatif à l'acte d'écrire en tôle, l'impossibilité de le faire, l'impossibilité de ne pas écrire, la terreur et l'anxiété dans l'écriture. Le deuxième volet aborde la prison elle-même, la machine carcérale et ses affres. Il faut toutefois mentionner qu'entre ces deux volets, nous avons jugé opportun de citer les récits de prisonniers brésiliens des deux dernières décennies. Enfin, trois marges couronnent notre étude. Première marge de la conclusion - Flux (1) Deuxième marge de la conclusion - Flux (2) Troisième marge de la conclusion - flux qui débouche sur une autre marge. Vous verrez aussi des cartes, des passages, des désirs - déserts et des constellations en passant par la cartographie et l'astronomie.