Induction de tolérance par les cellules dendritiques : prévention du diabète par le transfert des cellules dendritiques chez la souris Non Obese Diabetic
Auteur / Autrice : | Nadir Kadri |
Direction : | Edouard Gouin, Blandine Lieubeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaire et cellulaire de la biologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les cellules dendritiques jouent un rôle important dans les mécanismes de tolérance centrale et périphérique. Dans le cadre du diabète de type I, la rupture de tolérance, qui mène à l'agression des cellules pancréatiques, pourrait résulter d'un dysfonctionnement du compartiment des cellules dendritiques. Ainsi, l'injection des cellules dendritiques permet de prévenir le développement de la maladie chez la souris NOD (Non obese diabetic mice), modèle du diabète de type I. Cette capacité des cellules dendritiques à induire une tolérance n'est pas entièrement comprise, et notre objectif premier était d'étudier les mécanismes moléculaires qui permettent d'identifier des cellules dendritiques tolérogènes. Nous avons mis en place un modèle de prévention de diabète par le transfert des cellules dendritiques chez la souris NOD. Nos résultats montrent que cette protection s'associé à une une réponse humorale et cellulaire dirigée contre les antigènes bovins, qui est dû à l'injection des cellules dendritiques générées en présence du sérum de veau fœtal. Ces résultats montrent que les observations obtenues dans les protocoles d'immunothérapies utilisant des cellules dendritiques générées en présence du sérum bovin doivent être interprétés avec précautions.