Approche systémique de l'impact d'une espèce invasive : le cas d'une espèce indigène dans un milieu en voie d'eutrophisation
Auteur / Autrice : | Loïc Valéry |
Direction : | Jean-Claude Lefeuvre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Chevassus-au-Louis |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Fritz, Vincent Schricke | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Simberloff, Eric Tabacchi |
Mots clés
Résumé
La présente thèse, consacrée à l’évaluation de l’impact d’une espèce invasive sur le fonctionnement d’un écosystème, présente une double originalité : d’une part, le choix d’une espèce indigène comme modèle biologique. Cette option, a priori paradoxale, conduit à un approfondissement de la réflexion sur la notion d’invasion biologique et débouche sur une définition de cette dernière commune aux espèces native et exotique. D’autre part, le recours à l’approche systémique. Basée sur une démarche résolument interdisciplinaire, cette approche s’est traduite par la prise en compte simultanée des trois catégories d’effets imputables aux espèces invasives envisagées dans le cadre conceptuel de Crooks (2002). L’étude, menée sur l’invasion des marais salés de la Baie du Mont-Saint-Michel par le chiendent maritime Elymus athericus Link montre qu’une seule espèce invasive peut altérer effectivement les trois aspects fondamentaux du fonctionnement d’un écosystème.