Les critères de soutenabilité d'une union monétaire dans les pays émergents : une application aux pays du Mercosur
Auteur / Autrice : | Céline Gimet |
Direction : | André Cartapanis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'économie et de finances internationales (Les Milles, Bouches-du-Rhône) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de cette thèse est de proposer une carte de critères nationaux et régionaux à respecter ex ante pour assurer la soutenabilité d’une union monétaire dans une région émergente. La littérature traditionnelle des zones monétaires optimales pose les fondements de l’analyse de l’intégration monétaire mais s’avère insuffisante dans le cas des économies émergentes. Il est nécessaire de reconsidérer le problème à la lumières des crises financières récentes qui ont révélé la vulnérabilité accrue des pays aux chocs externes pouvant conduire au flottement des monnaies. Une première partie de la thèse vise à élaborer un ensemble de nouveaux critères bancaires et financiers permettant l’adoption et la pérennité d’un régime de change fixe dans une économie émergente, puis au sein d’une région intégrée. L’accent est mis notamment sur l’importance de la convergence de la situation des secteurs bancaires et financiers des pays, vers des niveaux de référence jugés soutenables par les prêteurs internationaux, pour limiter la propagation financière des crises. Une seconde partie s’intéresse au projet d’union monétaire dans le Mercosur. La sensibilité importante des pays aux fluctuations sur les marchés internationaux durant la dernière décennie a souligné le défaut de soutenabilité des régimes en place, et le manque de convergence structurelle entre les pays qui ont entraîné le flottement généralisé des monnaies. L’étude de la position actuelle de ces pays par rapport à la carte de critères établie dans la première partie montre, cependant, que la plupart d’entre eux ont tiré des enseignements des crises récentes, et qu’une solution de change transitoire hybride peut être envisagée par un noyau de pays.