Thèse soutenue

Phylogénie des ranidae rhacophorinae : confrontations des analyses moléculaires et morphologiques, et étude de caractères

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Auteur / Autrice : Magali Segura-Delorme
Direction : Alain Dubois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Systématique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Alain Dubois, Guillaume Lecointre, Annemarie Ohler, Pascal Tassy
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Combes, Miguel Vences

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les relations phylogénétiques des Rhacophorinae sont très méconnues. J'ai étudié 1712 pb de trois gènes (12S, 16S et Rhodopsine), sur 83 Rhacophorinae et 35 autres Ranidae. Et j'ai également étudié 83 caractères de morphologie externe sur 40 Rhacophorinae et 28 autres Ranidae. L'homophylétisme des Rhacophorinae est soutenu. Buergeria se positionne basalement en leur sein. L'étroite relation entre Theloderma et Nyctixalus a été mise en évidence. Les espèces de Philautus se regroupent par ensembles géographiques. Toutes les espèces caractérisées par un développement direct de leurs larves formeraient un groupe particulier. Kurixalus pourrait être le groupe-frère de toutes ces espèces de Philautus. La capacité à fabriquer des nids d'écume soutient en une branche les genres Rhacophorus, Polypedates, Chirixalus et Chiromantis. L'espèce-type de Chirixalus ressort comme l'espèce-sœur du genre africain Chiromantis. Les résultats morphologiques sont soutenus par des données moléculaires. L'homoplasie n'est pas répartie de façon homogène sur le corps des Anoures ; les membres, surtout, gardent des traits de caractères témoins d'un lien de parenté.