Thèse soutenue

Mohammad-Ali Djamalzadeh et la littérature européenne

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Auteur / Autrice : Majid Yousefi Behzadi
Direction : Andrée Mansau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Toulouse 2

Résumé

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L'objectif de cette thèse se repose sur la présentation de la littérature européenne à travers l'oeuvre de Mohammad-Ali Djamalzadeh, en particulier, "Il était une fois" (Yeki bud yeki nabud), qui eut un succès inoui͏̈ dans la société iranienne en 1921. C'est à partir de cette date que la littérature iranienne commença à présenter un caractère moderne et ouvrit ses portes à la culture occidentale. Le Romantisme et le Réalisme sont deux termes essentiels pour trouver les origines de l'influence occidentale sur Djamalzadeh, ce qui nous permet de réaliser une étude comparative entre "La visite de minuit" et "Atala" de Chateaubriand et entre "Le vagabond du royaume" et "Le vagabond" de Guy de Maupassant et ainsi que "Le persan est du sucre" et "La dernière classe" d'Alphonse Daudet. La démarche de Djamalzadeh pour réconcilier la mentalité iranienne avec la littérature européenne est liée à l'évolution d'une nouvelle écriture (simple) dont "L'humaine tragédie" et "Putois" d'Anatole France furent lus par les lecteurs iraniens sous forme d'une adaptation (Traduction libre). Le Classicisme exerça aussi une influence profonde chez Djamalzadeh, soit par l'inspiration morale des auteurs classiques, soit par le choix des thèmes sociaux dont "L'avare" de Molière et les oeuvres théâtrales de Schiller furent traduits en iranien dans le cadre d'un projet éducatif. Nous pouvons dire que la littérature moderne iranienne avec Djamalzadeh se fit le "porte-parole" de la littérature occidentale. Le plan de cette thèse comporte trois parties qui ont permis de développer les pistes de recherche dont l'essentiel était de mettre l'accent sur la création littéraire de Djamalzadeh sous l'influence de la littérature européennne.