Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Jean-François Troin et de Jean-Charles Depaule.
Soutenue en 2002
à École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) , en partenariat avec Université François Rabelais. Département de géographie (Tours) (autre partenaire) .
Les jardins publics dans le monde arabe sont des équipements récents, inspirés ou imposés par l'Occident. Leur présence modifie le tissu urbain, l'image de la ville, et on leur assigne un rôle prophylactique en raison d'une assimilation entre la pureté et la salubrité, et la " nature ". La pratique de ces " autres espaces " permet aux valeurs et aux nouvelles tendances des sociétés de prendre place dans les villes. Espaces exutoires, de l'intimité, de la fête, de l'ordinaire et de l'exceptionnel, ils connaissent depuis les années soixante des mutations. Transformés en espaces verts, ils ont souffert des périodes de forte croissance de nos trois villes. La tendance est aujourd'hui double : d'une part privatisés et suréquipés certains semblent perdre leur caractère d'espace public ; d'autres, revalorisés par le récent intérêt au cadre de vie et une sensibilité émergente à l'écologie, semblent pouvoir résoudre tous les maux de la ville, de l'environnement naturel des sociétés.
Public gardens in big cities of the arab world : policies and practices in Cairo, in Rabat and in Damascus
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