Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Catherine Matias
Direction : Elisabeth Gassiat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance en 2001
Etablissement(s) : Paris 11

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse porte sur des problèmes d'estimation dans des modèles à variables cachées. Le Chapitre 1 est consacré à l'étude d'un modèle de Markov, non-nécessairement stationnaire, est supposée à valeurs dans un espace d'états compact et les observations dans un espace métrique séparable complet. La loi de la chaîne cachée ainsi que la fonctionnelle dont sont issues les observations dépendent d'un paramètre. Nous prouvons que l'estimateur du maximum de vraisemblance du paramètre pour les observations est consistant, asymptotiquement normal et efficace. Le Chapitre 2 porte sur l'étude du modèle de convolution. Les observations sont la somme indépendante d'un signal composé de variables aléatoires i. I. D. De densité inconnue g et d'un bruit blanc Gaussien centré d'écart-type inconnu s. Nous montrons que la non-connaissance de s dégrade nettement la vitesse d'estimation de g. Nous proposons alors un estimateur de s qui est presque minimax lorsque g possède un support inclus dans un compact fixé. Nous construisons également un estimateur consistant universel de s (i. E. Sans contrainte sur g autre que celle d'identifiabilité du modèle). Dans le Chapitre 3, nous considérons ce même modèle de convolution mais lorsque le bruit possède une variance connue (fixée égale à 1) et nous nous intéressons, aux propriétés d'estimation de fonctionnelles linéaires intégrales de g d'une certaine forme dépendant d'une fonction f connue. Nous étendons les résultats de Taupin (1998, 2001), dans le cas où la fonction f est soit une fonction polynomiale, soit un polynôme trigonométrique, en établissant des minorations du risque quadratique ponctuel et du risque par rapport à la norme uniforme, ainsi que des majoration et minorations du risque par rapport à la norme p. Nous montrons que l'estimateur proposé par Taupin (2001) atteint les vitesses optimales dans le cas où f est un polynôme et est presque minimax dans le cas où f est un polynôme trigonométrique.