Thèse soutenue

Etude expérimentale et numérique du renforcement du front de taille par boulonnage dans les tunnels en terrains meubles

FR
Auteur / Autrice : Rana Al Hallak
Direction : Jean-Pierre Magnan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Marne-la-vallée, ENPC
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Pascal Dubois, Jacques Garnier, Éric Leca
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Kastner, Isam Shahrour

Résumé

FR  |  
EN

Au cours de la dernière décennie, le renforcement par boulonnage du front de taille a connu plusieurs applications sur les chantiers de tunnels creusés à faible profondeur dans les terrains meubles. Cette technique permet de préserver la stabilité de l’excavation d’une part, et de contrôler les déformations au front et les tassements de surface d’autre part. La technique étant récente (première application en 1988), les connaissances actuelles sur la réponse du front boulonné à l’action d’excavation sont restreintes. Ce travail constitue une contribution à l’étude de l’influence du boulonnage sur le comportement du massif de sol situé au front de taille, à partir de deux approches : une approche expérimentale et une approche numérique. Dans un premier temps, des essais en centrifugeuse ont été effectués sur un modèle réduit de front de taille boulonné de tunnel. Ils ont permis d’étudier l’influence du boulonnage, notamment de sa densité et de la longueur des boulons, sur la stabilité et les déformations du sol au front. Dans un deuxième temps, une modélisation numérique tridimensionnelle a été réalisée à l’aide du code de calcul par éléments finis CESAR-LCPC. Les calculs simulent les essais effectués en centrifugeuse. La modélisation tridimensionnelle s’est avérée bien adaptée à l’étude de ce type d’ouvrage (construction du tunnels et renforcement de sols). Les calculs reproduisent les déplacements mesurés dans les essais. Ils fournissent une bonne estimation de la stabilité du massif de sol situé au front. La comparaison avec des calculs bidimensionnels a montré que ces derniers représentent moins bien le comportement de l’ouvrage étudié.