Thèse soutenue

Predisposition genetique a la tumeur de wilms : analyse des regions 11p13 et 11p15 et cartographie de la region 11p15

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Auteur / Autrice : ANNE PUECH
Direction : Claudine Junien
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences médicales
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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Trois syndromes avec predisposition a la tumeur de wilms ont ete etudies. 1) le syndrome wagr est caracterise par une deletion de la region 11p13. Dans un cas atypique d'une famille presentant une transmission asymptomatique sur deux et trois generations, le remaniement a ete caracterise comme etant une inversion pericentrique impliquant cette region. 2) le gene de predisposition tumorale wt1 localise en 11p13 est mute de facon constitutionnelle chez des patients avec syndrome de denys-drash (dds). Cependant, dans une famille nous avons exclu la responsabilite d'une mutation du gene wt1 dans la co-apparition de ce syndrome et d'une tumeur de wilms. 3) le syndrome de wiedemann-beckwith (wbs) a ete localise dans la region 11p15 au niveau des genes ins et igf2. A l'aide de deux banques genomiques, obtenues par microdissection de la region 11p15 et clonage dans un phage de l'adn humain contenu dans un hybride somatique, nous avons recherche des marqueurs conserves au cours de l'evolution et/ou polymorphes. Deux clones phagiques detectent un polymorphisme bi-allelique ou de type minisatellite (22. 5. 2) 11/19 microclones et 2/4 clones phagiques detectent des sequences conservees. Des cosmides correspondant a ces clones ont ete recherches et isoles. De plus, nous avons recherche l'existence de disomies dans une serie de patients wbs et caracterise l'etendue de ces remaniements. Un cas avec isodisomie partielle et mosaique somatique suggere qu'une recombinaison somatique est a l'origine de cette anomalie. Elle est refletee par une augmentation statistiquement significative du taux d'homozygotie pour les marqueurs des genes ins et igf2, que nous avons confirmee a l'aide du clone 22. 5. 2. Enfin, sous l'hypothese d'une transmission sexe-dependante, nous avons montre l'absence de co-segregation du locus wbs familial et des genes ins et igf2, suggerant une localisation proximale a ces derniers