Thèse soutenue

La bonne gouvernance à l'épreuve des faits : le cas des entreprises publiques du secteur maritime au Bénin

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Désiré Yasso
Direction : Yvon PesqueuxRosaline Dado Worou Houndekon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 28/01/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du Management Gestion-Organisation-Décision-Information (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche en gestion des organisations (Paris ; 1992-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Yvon Pesqueux, Rosaline Dado Worou Houndekon, Rémy Jardat, Pascale de Rozario, José Allouche

Résumé

FR  |  
EN

L’évolution du secteur public au cours de ces dernières décennies, a poussé les décideurs politiques au niveau international à réfléchir à des méthodes différentes pour la gestion publique. Cette volonté politique des instances supranationales de répondre aux impératifs de gestion des affaires publiques en vue de garantir leur performance a mobilisé les décideurs des pays du Sud autour de la notion de « bonne gouvernance » considérée comme un levier de paix et de stabilité. La notion de bonne gouvernance est introduite dans le discours des politiques de développement à la fin des années 1980 sous l’égide de la Banque Mondiale qui établi un lien entre la qualité du système de gouvernance d’un pays et sa capacité à promouvoir un développement économique et social durable. Elle sera suivie par les autres institutions de Bretton Woods. De même l’adhésion de la communauté internationale vient accroître la légitimité et donne autorité à la bonne gouvernance dans les conditionnalités d’aide au développement. La bonne gouvernance est ainsi perçue comme un produit mieux élaboré et plus rentable que les programmes d’ajustement structurel autrefois en vigueur. Mais la mise en œuvre de la bonne gouvernance se trouve confrontée aux réalités locales. Dans les entreprises publiques, la bonne gouvernance se heurte au régime de gouvernance de la corruption, très ancrée dans les pratiques et assez adaptatif en fonction du contexte. La bonne gouvernance dans les entreprises publiques devrait donc être le fruit d’une démarche inclusive, qui commence par un changement de mentalité, le respect des règles du jeu, l’adoption des pratiques de gouvernance généralement admises en management public.