Thèse soutenue

Une nouvelle littérature du travail en Italie au XXIe siècle : un engagement pour une éthique de la terre et des relations humaines »

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Romano Summa
Direction : Angela Biancofiore
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ETUDES ROMANES spécialité Etudes italiennes
Date : Soutenance le 12/12/2016
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LLACS-Langues, littératures, arts et cultures du sud (Université Paul-Valéry, Montpellier 3)
Jury : Président / Présidente : Silvia Contarini
Examinateurs / Examinatrices : Flaviano Pisanelli
Rapporteurs / Rapporteuses : Matteo Palumbo

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Notre thèse explore la relation entre création littéraire et travail dans les années deux mille. Cet itinéraire de recherche est d’une grande actualité : dans les dernières années nous pouvons signaler la parution d’un grand nombre de livres centrés sur le monde professionnel, si bien que les critiques ont parlé d’une « nouvelle littérature du travail en Italie », après la « littérature industrielle italienne » des années cinquante et soixante. Il s’agit d’œuvres littéraires qui décrivent, avec un grand réalisme, les transformations socio-économiques de notre temps : l’économie néocapitaliste, toujours plus agressive, s’impose à toute la planète, menaçant de faire disparaître les différences culturelles ; la révolution technologique a drastiquement réduit les temps et les coûts de production et a provoqué l’accroissement du chômage ; les nouveaux pauvres poussent pour entrer dans les pays riches, et des nouvelles formes de discrimination et d’esclavage peuvent se vérifier ; dans le marché du travail règnent la flexibilité et la précarité, de sorte que le travailleur de nos jours est investi par une sensation permanente de risque et d’insécurité ; en même temps, les activités de certaines entreprises ont un impact destructeur sur la nature. Les écrivains contemporains ont dénoncé que ces mutations sont à la base d’une logique de surproduction très répandue dans notre société, qui met en danger l’environnement et les droits humains. Ils élaborent alors des formes d’écritures hybrides et novatrices, à travers lesquelles ils visent à fonder une éthique de la terre et des relations humaines.