Thèse soutenue

Densités urbaines et analyse économique des choix résidentiels

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Auteur / Autrice : Marion Girard
Direction : Catherine Baumont
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 15/11/2016
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie de Dijon / LEDi
Jury : Président / Présidente : Rachel Guillain
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Baumont, Richard Shearmur, Olivier Bouba-Olga, Emmanuel Raoul, David Giband
Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Shearmur, Olivier Bouba-Olga

Résumé

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La thèse s’intéresse aux enjeux de maîtrise de la croissance urbaine au travers du modèle de Ville Compacte et de sa caractéristique spatiale clé : la densité. Ce travail de doctorat s’inscrit dans une démarche théorique, méthodologique et empirique. Premièrement, la thèse replace la densité dans les modèles de microéconomie urbaine relatifs aux choix de localisation des agents. Nous identifions ainsi les différents déterminants de la localisation résidentielle (centre d’emploi, aménités, service résidentiel) et analysons l’organisation spatiale – dense ou dispersée – qui en découle. De plus, la thèse ne considère pas uniquement une densité mais des densités urbaines telles des densités de contenu (population, emploi) et de contenant (bâti). Elle met ainsi en évidence divers enjeux méthodologiques associés au traitement et à l’analyse des densités urbaines et propose une mesure plus juste de l’intensité de l’occupation de l’espace, le ratio de densité net. Pour illustrer ces résultats, deux études empiriques portant sur le Grand Dijon sont réalisées. La première consiste en une typologie des quartiers dijonnais qui met en relation les déterminants théoriques de choix de localisation et les types et niveaux de densités urbaines. La seconde étude empirique s’intéresse aux conditions d’acceptabilité des densités urbaines par les individus. Elle consiste en une évaluation hédonique appliquée au prix du logement qui appréhende la valorisation de la densité perçue (bâti) et de la densité en tant que vecteur d’interactions sociales. La thèse apporte des éclairages sur les conditions de réalisation et d’acceptation des politiques d’aménagement actuelles visant la Ville Compacte.