La migration antifasciste de la Ligurie à la France dans l’entre-deux-guerres : familles et subjectivité à travers les sources privées
Auteur / Autrice : | Emanuela Miniati |
Direction : | Marie-Claude Blanc-Chaléard, Fabio Caffarena |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 30/06/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Università degli studi (Gênes, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (France ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Giovanni Assereto |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claude Blanc-Chaléard, Fabio Caffarena, Giovanni Assereto, Mônica Raisa Schpun, Chiara Vangelista, Antonio Bechelloni, Alessandro Casellato | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mônica Raisa Schpun, Chiara Vangelista |
Mots clés
Résumé
Cette recherche porte sur la migration antifasciste de la Ligurie à la France dans l’entre-deux-guerres et montre comment elle s’adressa en particulier vers le Sud-Est et Paris. Il ne s’agit pas d’une étude générale mais centrée sur l’expérience des gens ordinaires et des familles migrantes. Il faut contextualiser l’expression «gens ordinaires» soit du point de vue historique, soit sociale et culturelle: en examinant les caractéristiques des sujets ligures impliqués dans l’exil antifasciste, dans leur territoire d’origine, cette catégorie devient un instrument précieux au fin de sonder de l’intérieur les dynamiques de network de la société. L’étude régionale adoptée permette de suivre des réseaux transnationaux liés à une très remarquable identité de village et/ou de parti politique, ce qui représente une typique modalité migratoire transalpine qui ne s’organisait pas selon des «Little Italies», mais plutôt selon des «petits villages italiens».