Punaises de lit : résistance aux insecticides, phylogénie, lutte et flore microbienne associée
Auteur / Autrice : | Dahlia Chebbah |
Direction : | Arezki Izri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 08/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de parasitologie-mycologie. Faculté de Médecine (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Parola |
Examinateurs / Examinatrices : Mohammad Akhoundi Sheikhahmadlou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christelle Pomares, Jérôme Depaquit |
Mots clés
Résumé
Dans ce travail nous avons étudié les punaises de lit sous différents aspects. Tout d’abord, nous avons effectué un état des lieux sur l’infestation par les punaises de lit à Paris et sa région. Plusieurs logements ont été visités, des milliers de punaises de lit ont été collectées et une cartographie de l’infestation par les punaises de lit a été établie. Nous avons effectué l’identification morphologique et moléculaire des insectes collectés en Ile-de-France. Nous avons réalisé une étude phylogénétique des punaises provenant de différents logements visités et avons signalé pour la première fois, la présence de l’espèce tropicale Cimex hemipterus en Ile-de-France. Nous avons effectué une revue de la littérature sur les composés organiques volatiles spécifiques susceptibles de faciliter la détection des punaises de lit et, en collaboration avec le CSTB, avons réalisé des prélèvements d’air dans 180 logements et identifié les composés organiques volatils retrouvés dans ces logements. Ce travail, encore en cours d’analyse n’est pas rapporté dans cette thèse. Concernant la lutte chimique, nous avons confirmé la résistance des punaises de lit aux pyréthrines à l’aide de tests in-vivo et par la recherche de mutations génétiques sur le gène kdr conférant la résistance. Nous nous sommes également intéressés à des moyens de lutte alternatifs, non-chimiques.Par ailleurs, nous avons identifié la flore microbienne de la cuticule et de l’intestin des punaises de lit collectées. Aucun agent pathogène transmissible n’a été retrouvé dans nos échantillons.