Thèse soutenue

Exploitation de données multi-temporelles et multi-capteurs pour l’extraction de surfaces d'eau continentales dans le contexte de la mission SWOT

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Auteur / Autrice : Nicolas Gasnier
Direction : Florence TupinLoïc Denis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Signal, images, automatique et robotique
Date : Soutenance le 11/01/2022
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : Etablissement opérateur d'inscription : Télécom Paris (Palaiseau ; 1977-....)
Laboratoire : Laboratoire Traitement et communication de l'information (Paris ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Hugues Talbot
Examinateurs / Examinatrices : Florence Tupin, Hugues Talbot, Abdourrahmane Mahamane Atto, René Garello, Lionel Bombrun, Sylvie Le Hégarat
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdourrahmane Mahamane Atto, René Garello

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La télédétection spatiale fournit aux hydrologues et aux décideurs des données indispensables à la compréhension du cycle de l’eau et à la gestion des ressources et risques associés. Le satellite SWOT, qui est une collaboration entre les agences spatiales françaises (CNES) et américaine (NASA, JPL), et dont le lancement est prévu en 2022 vise à mesurer la hauteur des lacs, rivières et océans avec une grande résolution spatiale. Il complétera ainsi les capteurs existants, comme les constellations SAR et optique Sentinel-1 et 2 et les relevés in situ. SWOT représente une rupture technologique car il est le premier satellite qui embarque un altimètre de fauchée quasi-nadir. Le calcul des hauteurs d’eau est fait par interférométrie sur les images SAR acquises par SWOT. La détection d’eau dans ces images est donc une étape essentielle du traitement des données SWOT, mais qui peut être difficile, en particulier avec un faible rapport signal sur bruit ou en présence de radiométries inhabituelles. Dans cette thèse, nous cherchons à développer de nouvelles méthodes pour rendre la détection d’eau plus robustes. Pour cela, nous nous intéressons à l’utilisation de données exogènes pour guider la détection, à la combinaison de données multi-temporelles et multi-capteurs et à des approches de débruitage. La première méthode proposée exploite les informations de la base de donnée des rivières utilisée par SWOT pour détecter les rivières fines dans l’image de façon robuste à la fois aux bruit dans l’image, aux erreurs éventuelles de la base de données et aux changements survenus. Cette méthode s’appuie sur un nouveau détecteur de structures linéiques, un algorithme de chemin de moindre coût et une nouvelle méthode de segmentation par CRF qui combine des termes d’attache aux données et de régularisation adaptés au problème. Nous avons également proposé une méthode dérivée des GrabCut qui utilise un polygone a priori contenant un lac pour le détecter sur une image SAR ou une série temporelle. Dans ce cadre, nous avons également étudié le recours à une combinaison multi-temporelle et multi-capteurs (optique et SAR). Enfin, dans le cadre d’une étude préliminaire sur les méthodes de débruitage pour la détection d’eau nous avons étudié les propriétés statistiques de la moyenne géométrique temporelle et proposé une adaptation de la méthode variationnelle MuLoG pour la débruiter.