Les réceptions des messages politiques télévisés dans un quartier marginalisé : le cas des chiffonniers du Caire (2016-2019)
Auteur / Autrice : | Catherine Gaber |
Direction : | Jean-Baptiste Legavre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et communication |
Date : | Soutenance le 17/12/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Rémy Rieffel, Sylvie Thiéblemont-Dollet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Hubé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude vise à analyser les usages de la télévision dans un quartier marginalisé. La majorité des études en réception s’est focalisée sur la question des effets des médias sur les citoyens ordinaires, les classes populaires ou les classes moyennes. Rares sont les études qui se sont intéressées à ceux qui n’existent pas sur la scène médiatique et qui sont, en même temps, visés par Des politiques publiques bien médiatisées. Notre question essentielle est de comprendre comment les enquêtés (les chiffonniers du Caire (Zabbalins)) ont reçus les messages politiques télévisés qui les concernent, quelles ont été leurs réactions et avec quels effets. Les Zabbalins sont un groupe de personnes constituant une corporation autour d’une profession et vivant ensemble dans un quartier informel au Caire. Ils exercent l’activité économique du traitement artisanal des déchets. Elle est basée sur le ramassage des ordures, leur tri et leur recyclage. La communauté des Zabbalins, en général, est une communauté stigmatisée et marginalisée qui vit dans la précarité sociale et économique depuis plusieurs décennies. Notre problématique essentielle est de découvrir quel genre d’actions et d’interactions sociales existe-t-il au sein du quartier des Zabbalins autour des messages télévisés qui les concernent. Il s’agit donc d’étudier le processus de communication télévisuel en étudiant les Zabbalins dans leur environnement collectif.