Thèse soutenue

Détection et pertinence clinique des Cellules Tumorales Circulantes (CTC) dans le Carcinome à Cellules de Merkel : Détermination du statut viral MCPyV des CTC vs biopsies tissulaires

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Auteur / Autrice : Magali Boyer
Direction : Catherine Alix-PanabieresOlivier Dereure
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 13/12/2021
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Christophe Hirtz
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Alix-Panabieres, Olivier Dereure, Christophe Hirtz, Céleste Lebbé, Françoise Farace, Mahtab Samimi
Rapporteurs / Rapporteuses : Céleste Lebbé, Françoise Farace

Résumé

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Le Carcinome à cellules de Merkel (CCM) est une tumeur cutanée rare et agressive, de mauvais pronostic. La détection précoce de la tumeur primaire et des rechutes est un enjeu majeur pour améliorer la survie des patients. Les Cellules tumorales circulantes (CTC) peuvent se détacher des tumeurs solides, passer dans le sang et vont pouvoir former des métastases. Leur détection, la biopsie liquide, peut apporter de nombreuses informations cliniques pertinentes notamment pour identifier précocement les rechutes.Le but de cette thèse a été l’identification des CTC dans le CCM grâce notamment à la mise au point d’une nouvelle méthode de détection. Cette méthode dite R-D a été comparée au CellSearch, Gold-Standard pour la détection des CTC chez 28 patients atteints de CCM. Ces deux méthodes apparaissent complémentaires dans la détection des CTC et les résultats sont corrélées au stade de la maladie. Un seuil de détection associé à la présence de métastases a été défini et doit être valider cliniquement pour la détection précoce de la dissémination de la maladie. Dans une seconde partie, l’objectif a été de rechercher la présence du polyomavirus du CCM (MCPyV), impliqué dans 80% des cas de CCM, dans les CTC individuelles ainsi que dans les cellules tumorales issues de biopsie tissulaire. Sa présence s’est révélée hétérogène à l’échelle cellulaire dans ces deux types d’échantillons, donnée non connue à ce jour. Enfin, nous avons tenté de mettre en culture in-vitro des CTC issues de prélèvements de patients, sans parvenir, pour le moment, à identifier les conditions idéales.Ce travail fournit des bases solides pour de futures études cliniques incluant des cohortes plus larges, afin notamment de déterminer l’intérêt clinique des CTC comme marqueur pronostique et évolutif du CCM, mais également pour des études biologiques sur les mécanismes oncogéniques (dépendant notamment du MCPyV).