Thèse soutenue

Anatole France après l’Affaire Dreyfus. Nouvelle orientation de l’œuvre ?

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Auteur / Autrice : Shirin Arhami Moghaddam
Direction : Sylvie André
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française et francophone
Date : Soutenance le 20/01/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jeanyves Guérin
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie André, Jeanyves Guérin, Philippe Baudorre, Marie-Françoise Lemonnier-Delpy, Valérie Dupuy
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Baudorre, Marie-Françoise Lemonnier-Delpy

Résumé

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Le nom d’Anatole France, l’écrivain qui fut célèbre, il y a un siècle, court le risque d’être oublié de nos jours. Fraichement nommé à l’Académie française, il a vu son nom briller pendant l’Affaire Dreyfus aux côtés de Zola et des autres dreyfusards. Il consacre Monsieur Bergeret à Paris entièrement à cette Affaire. Mais après la réhabilitation du Capitaine, lui, qu’il avait mis tant d’espoir dans cette affaire voit ses rêves s’effondrer. Nous percevons un changement après l’Affaire dans l’orientation de ses œuvres. Cette nouvelle orientation se fait ressentir surtout à partir de son roman Sur la pierre blanche dans lequel il bâtit une cité de rêve à la fin de son roman. Il devient un amoureux impénitent de l’imaginaire en quête de l’ « inconnaissable », le conteur du « merveilleux », le bâtisseur de « cité utopique ». Avec le temps et surtout vers la fin de sa carrière Il prend un ton plus amer avec une tendance contre-utopique. Il prend conscience de l’impossibilité de changer la société. Cette tendance va s’intensifier dans L'Île des pingouins et La Révolte des anges qu’on peut qualifier de contre-utopies avec des effets de Merveilleux. Pourtant il évite de prévoir une fin pour ses deux histoires dans l’espoir que peut-être les futures générations arriveront à écrire une fin heureuse pour l’histoire et l’humanité.