Thèse soutenue

La protease Nexine-1, une cible prometteuse dans le traitement de l'hémophilie et son rôle dans les polynucléaires neutrophiles

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Auteur / Autrice : Karen Aymonnier
Direction : Marie-Christine Bouton
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Hématologie
Date : Soutenance le 25/06/2019
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Hématologie, oncogenèse et biothérapies (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle (Paris ; 2014-....)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Nadine Ajzenberg
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Bouton, Nadine Ajzenberg, Delphine Borgel, Charaf Benarafa, Yohann Repessé, Pham My-Chan Dang
Rapporteurs / Rapporteuses : Delphine Borgel, Charaf Benarafa

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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L’hémophilie A est une maladie hémorragique rare caractérisée par un déficit du facteur de la coagulation VIII (FVIII). De nouvelles stratégies thérapeutiques ne reposant pas sur l’injection de FVIII se développent. Nous proposons une approche innovante qui consiste à cibler un anticoagulant naturel présent dans les plaquettes, la Protéase Nexine-1 (PN-1). La PN-1 est un inhibiteur puissant de la thrombine, enzyme clé de la coagulation. Bloquer la PN-1 favoriserait ainsi la génération de thrombine et donc la coagulation chez les patients hémophiles. Nous avons montré que bloquer la PN-1 améliore effectivement la génération de thrombine dans les plasmas de patients hémophiles. Nos données obtenues in vivo ont également montré une restauration de la coagulation et des temps de saignement chez des souris hémophiles déficientes en PN-1. L’ensemble de nos résultats indique que la PN-1 constitue une nouvelle cible thérapeutique intéressante pour le traitement de l’hémophilie.Le rôle potentiel de la PN-1 dans la régulation des mécanismes inflammatoires n’est pas connu. Au niveau des cellules inflammatoires, sa présence n’a été démontrée que dans les monocytes-macrophages et son expression n’a encore jamais été étudiée dans les polynucléaires neutrophiles. Nous avons ainsi mis en évidence pour la première fois la présence de PN-1 dans les neutrophiles et avons montré que le déficit en PN-1 limite le recrutement des neutrophiles in vivo. Ces travaux ont permis d’identifier la PN-1 comme un nouveau régulateur des mécanismes de recrutement des neutrophiles.