Thèse soutenue

Etude de la désexcitation radiative des fragments de fission dans la fission spontanée du 252Cf

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Auteur / Autrice : Alexis Francheteau
Direction : Olivier RoigLaurent Gaudefroy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique nucléaire
Date : Soutenance le 29/09/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….)
Laboratoire : Laboratoire Matière sous conditions extrêmes (Bruyères-le-Châtel, Essonne ; 2021-....)
Jury : Président / Présidente : Elias Khan
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Sérot, Beatriz Jurado, Frank Gunsing, Stephan Oberstedt
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Sérot, Beatriz Jurado

Résumé

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La fission nucléaire est une réaction où un noyau se scinde en deux noyaux plus légers et émet une partie de l'énergie libérée sous forme de neutrons et gammas. Ce travail se concentre sur l'étude des photons émis après la fission spontanée du ²⁵²Cf. La principale difficulté est d'identifier les fragments créés: une double chambre d'ionisation à grille de Frisch (FGTIC) a été utilisée avec un support ultra-mince qui permet d'observer des évènements rares sans émission de neutrons (fission froide). Dans ce régime, la résolution en masse de 0.68 a.m.u. permet une identification parfaite des masses. La FGTIC est couplée à 54 détecteurs NaI permettant de mesurer les gammas émis avec une grande efficacité. L'étude de cette émission de photons dans le cadre de la fission froide permet notamment d'identifier parfaitement deux fragmentations: ¹²⁰Cd/¹³²Sn et ¹¹⁸Pd/¹³⁴Te. Dans la première ¹³²Sn est observé dans son état fondamental, ce qui implique que le spectre Υ mesuré provient exclusivement du ¹²⁰Cd. La reproduction du spectre s'est montré très sensible à la distribution de spin initial, permettant sa détermination expérimentale pour la première fois dans la fission froide. Pour la seconde fragmentation étudiée (¹¹⁸Pd/¹³⁴Te) la répartition en énergie d'excitation est la quantité la plus sensible pour reproduire le spectre. Elle a été déterminée pour la première fois à l'aide d'un algorithme génétique. Cette répartition est bien reproduite par une distribution statistique de l'énergie intrinsèque à la scission à l'aide de densités de niveaux microscopiques.