Valorisation comptable et financière du bénévolat dans les comptes des associations : une approche par les connaissances et les compétences
Auteur / Autrice : | Nancie Rakotondrajao |
Direction : | Ababacar Mbengue, Jean-Paul Méreaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion et du management |
Date : | Soutenance le 05/12/2022 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (REGARDs) - Economie-Gestion, Agro-ressources, Développement durable, Santé |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Côme |
Examinateurs / Examinatrices : Ababacar Mbengue, Wilfrid Azan, Anne Goujon Belghit, Laëtitia Lethielleux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Wilfrid Azan, Anne Goujon Belghit |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le bénévolat est une ressource essentielle pour les associations surtout celles qui n’ont pas de salariés. La contribution des bénévoles n’apparaît pourtant pas systématiquement dans les comptes annuels des associations. Dans les rares situations où elle est valorisée, la pratique courante de valorisation basée sur le chiffrage et la valorisation du temps de bénévolat ne traduit pas la réalité des engagements. Il faudrait, pour une estimation à juste valeur, prendre en considération également les connaissances et les compétences, qui font partie du capital humain qu’apportent les bénévoles. Nous proposons une méthode de valorisation comptable et financière du bénévolat intégrant ces deux éléments. Dans le cadre d’une démarche de recherche-intervention, son élaboration est le fruit d’une co-construction avec les acteurs du terrain. Nous avons eu recours en amont à des outils qualitatifs comportant des interviews individuels et collectifs, des questionnaires administrés par un tiers et des observations participantes en vue de recueillir la perception des principaux concernés quant à l’élaboration d’un tel outil. S’ensuit alors l’élaboration effective de l’outil et son utilisation au sein d’une association lors d’une phase de test. Puis, en aval, nous avons validé la pertinence de l’outil proposé par la généralisation de son utilisation dans d’autres structures associatives. La mesure du capital humain est vaste et complexe. Ce travail ouvre des perspectives intéressantes car il permet une meilleure reconnaissance et mesure de la contribution bénévole.