Thèse soutenue

Regard sur l’insertion professionnelle des étudiants de l’enseignement supérieur : l’apport de la psychologie positive : dispositif longitudinal d’observation de trajectoires et mise en œuvre d’un programme d’intervention au service de l’insertion

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Auteur / Autrice : Nadine Richeux
Direction : Alain Somat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 23/10/2020
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Psychologie : Cognition- Comportement- Communication / LP3C - EA1285
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Bernaud
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Marivain, Florence Terrade
Rapporteurs / Rapporteuses : Rébecca Bègue-Shankland, Cyril Tarquinio

Résumé

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Depuis la loi LRU (2007), l’insertion professionnelle est une mission des universités. Dix ans après, les faits témoignent de certaines difficultés pour les jeunes diplômés. Cette thèse a tenté d’explorer les moyens d’innover en matière d’accompagnement à l’insertion. L’analyse des dispositifs existants a permis d’identifier deux axes d’intervention potentiels : préparer les étudiants à mieux répondre aux attentes sociales et leur donner accès à des ressources pour faire face aux aléas de la recherche d’emploi. La psychologie positive fait converger ces deux ambitions : des dimensions positives sont valorisées socialement tout en permettant une flexibilité psychologique utile pour s’adapter aux événements de vie. Nos objectifs ont été de vérifier si des dimensions positives sont bien en lien avec des trajectoires d’insertion réussies, d’observer leur évolution dans le temps et d’identifier un programme d’intervention permettant de les développer. Une étude longitudinale auprès d’étudiants en fin de cursus a été menée. Un questionnaire a permis d’identifier les variables les plus prégnantes en lien avec les trajectoires : pleine conscience, espoir, sens et compétences émotionnelles. Des modélisations spécifiques ont confirmé des variations intra-individuelles sur ces dimensions dans le temps et des différences interindividuelles dans ces évolutions. Dans une deuxième étude, un programme de psychologie positive a été mis en place auprès d’étudiants. Les résultats confirment l’intérêt du dispositif pour développer les dimensions en lien avec l’insertion professionnelle. A partir de ces résultats, des pistes d’intervention pour les universités ont été formulées.