Thèse soutenue

Les mathématiques dans la formation des ingénieurs et sur leur lieu de travail : études et propositions (cas de la France)

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Auteur / Autrice : Pierre-Vincent Quéré
Direction : Ghislaine Gueudet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Didactique des mathématiques
Date : Soutenance le 28/06/2019
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur l'éducation, les apprentissages et la didactique (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Jean-Marie Boilevin
Examinateurs / Examinatrices : Ghislaine Gueudet, Jean-Marie Boilevin, Marianna Bosch, Viviane Durand-Guerrier, Cécile Ouvrier-Buffet, Alejandro González Martín
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianna Bosch, Viviane Durand-Guerrier

Résumé

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Dans cette thèse, nous poursuivons deux principaux objectifs : comparer l’utilisation des mathématiques par les ingénieurs sur leur lieu de travail avec la formation de mathématiques qu’ils reçoivent en France, et proposer un enseignement innovant qui pourrait permettre de rapprocher la formation des besoins révélés. Nous utilisons le cadre de la Théorie Anthropologique du Didactique et nous commençons par définir la notion de « praxéologie mathématique » pour analyser l’activité mathématique des ingénieurs dans les institutions qu’ils sont amenés à fréquenter. Nous classons en deux catégories les six types de praxéologies relevées sur le lieu de travail : praxéologies « propres » (bases, statistiques, spécifiques) et « transversales » (modélisation, raisonnement, communication). Dans la formation initiale en France, il semble que les bases et le raisonnement soient prises en charge essentiellement par le cycle préparatoire. En cycle ingénieur, les statistiques et les enseignements spécifiques sont le plus souvent proposés, mais la formation semble manquer d’applications et de connexions avec la réalité du quotidien des ingénieurs. Face à ces constats, nous proposons la mise en place, en cycle ingénieur, d’un Parcours d’Étude et de Recherche codisciplinaire en statistiques et chimie. Nous observons que la question génératrice permet aux étudiants d’avancer sur un chemin balisé tout en leur permettant de développer des échanges ainsi que leur autonomie. Ce dispositif semble placer les futurs ingénieurs dans des situations où les mathématiques jouent un rôle de premier plan, offrant une bonne approche des praxéologies professionnelles.