Thèse soutenue

Nanomatériaux magnéto-fluorescents pour la bio-imagerie multimodale et la libération contrôlée de principes actifs

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Auteur / Autrice : Joanna Boucard
Direction : Eléna IshowChristophe BlanquartLénaïc Lartigue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie organique, minérale, industrielle
Date : Soutenance le 08/10/2018
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Chimie Et Interdisciplinarité : Synthèse, Analyse, Modélisation (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Fabienne Gauffre
Examinateurs / Examinatrices : Claudio Sangregorio

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Ce travail de thèse consiste en l’élaboration et en la caractérisation de nano-outils théranostiques pour deux objectifs. Le premier objectif concerne le diagnostic cellulaire ciblé (cellules cancéreuses et musculaires, bactéries, macrophages) grâce à des nanomatériaux détectables par microscopie de fluorescence et IRM. Le second est lié à la thérapie par libération contrôlée de principes actifs, notamment anti-cancéreux, encapsulés dans des nanomatériaux. En effet, la taille nanométrique de ces objets leur confère des potentialités de ciblage de tissus (cellules) tumoraux, diminuant ainsi les effets secondaires. Ces objets sont des nanoassemblages supramoléculaires constitués d’un coeur de molécules fluorescentes solvatochromes et d’une coquille de nanoparticules magnétiques d’oxyde de fer. Le coeur émissif, appelé FON pour nanoparticule organique fluorescente, émet un signal brillant dans le rouge compatible avec la première fenêtre de transparence des tissus biologiques. Les FONs se révèlent non cytotoxiques et peu sensibles au photoblanchiment. L’aptitude des FONs à se déliter une fois internalisées in cellulo et leur hydrophobicité permettent la vectorisation de médicaments hydrophobes. La libération de ces derniers est alors suivie in cellulo par microscopie de fluorescence. Cette libération peut être contrôlée par hyperthermie grâce à l’échauffement des nanoparticules magnétiques lors de l’application d’un champ magnétique alternatif. Ces dernières pourront aussi être exploitées pour suivre l’évolution in vivo de tumeurs par IRM. Toutes ces propriétés combinées ouvrent la voie vers des potentialités théranostiques où la nanomédecine personnalisée est très recherchée.