Thèse soutenue

Oscar I : fabrique d'une figure princière et stratégies de légitimation de la dynastie Bernadotte en Suède et en Norvège (1810-1844)

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Auteur / Autrice : Lisa Castro
Direction : Jean-Marc Olivier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 25/11/2022
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Pierre Rey
Examinateurs / Examinatrices : Elisabeth Elgán
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Louvier, Philippe Chassaigne

Résumé

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Cette thèse a pour objet d’étude le roi Oscar Ier (1799-1844), et tout particulièrement son pré-règne, c'est-à-dire la période qui se situe entre son arrivée en Suède, à la fin de l’année 1810, et son accession aux trônes de Suède et de Norvège le 8 mars 1844. Elle a pour ambition d’étudier la préparation à la fois intellectuelle et politique d’un futur roi de Suède et de Norvège. Notre réflexion s’articule ainsi autour des problématiques de fabrique de la figure princière et des stratégies de légitimation de la dynastie Bernadotte en Suède et en Norvège, entre 1810 et 1844.Fils unique du maréchal Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844) et de la Marseillaise Désirée Clary, Oscar Ier est un des monarques de la dynastie Bernadotte le moins étudié. Grâce à un travail conséquent de dépouillement des Bernadotteska arkivet (BFA), sources privées de la famille royale de Suède et en très grande partie inédites, cette étude a pour ambition de rétablir la place de ce monarque dans l’historiographie de la dynastie Bernadotte. Meilleur allié de son père dans sa quête de légitimation de la dynastie Bernadotte au sein du double royaume, Oscar s’avère bien plus essentiel que l’historiographie ne le laisse paraître. Il s’agit alors de restituer cette figure monarchique méconnue dans un contexte européen plus large autour des thèmes de l’éducation des princes, de l’incarnation de la nation par la figure monarchique, mais aussi de la place de la Suède dans le concert européen de la première partie du XIXe siècle.