Thèse soutenue

Mesure des cinétiques de propagation de la corrosion intergranulaire de l’alliage d’aluminium 2024 : nouvelles approches expérimentales de l’endommagement en fonction des conditions environnementales

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Auteur / Autrice : Rémy Bonzom
Direction : Roland Oltra
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie Physique
Date : Soutenance le 08/11/2017
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) (Dijon)
Jury : Président / Présidente : Bernard Normand
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Schuster, Bruno Villemin
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Vivier, Lionel Peguet

Résumé

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Le coût de la maintenance aéronautique pourrait être réduit en proposant des stratégies d’inspection « intelligentes » intégrant des outils prédictifs de l’évolution des défauts, comme la vitesse de propagation de la corrosion intergranulaire.Dans cette thèse, nous avons cherché à quantifier les deux modes d’endommagement associés à la corrosion intergranulaire sur un alliage 2024 : la composante « perforante » (dissolution des pointes de joint de grain) et la composante « émoussante » (dissolution des parois des grains dans les cavités intergranulaires). Pour évaluer la composante « perforante », nous proposons une nouvelle variante de la méthode TFP (méthode OTFP) plus complète car elle ne se limite pas à caractériser le défaut le plus rapide mais permet de suivre l’ensemble des défauts perforants grâce à la nature optique de la détection. Dans cette méthode, le dispositif expérimental laisse libre la face de détection, ce qui permet de prélever l’électrolyte issu des cavités intergranulaires et de procéder à son analyse chimique. Cette donnée, peu connue à ce jour, a été utilisée pour valider des modèles de « transport réactif » qui pourront servir de base à des simulations prédictives intégrant l’effet de la nature de l’environnement. La porosité au sein du matériau induite par la corrosion intergranulaire et amplifiée par la dissolution « émoussante » a été suivie en temps réel par mesure de la conductivité électrique avec une sonde à courants de Foucault. D’abord calibrées en régime potentiostatique, ces méthodes se sont par la suite révélées efficaces pour évaluer l’endommagement associé à la corrosion intergranulaire lors d’une corrosion de type atmosphérique.