Un menuisier parisien entre l’Ancien Régime et le Premier Empire : Jean-Baptiste-Claude Séné (1747-1803)
Auteur / Autrice : | Elvina Gilles-Guéry |
Direction : | Jérôme de La Gorce, Christine Gouzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 31/05/2021 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Elisabeth Caude |
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Rondot, François Moureau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Meyer, Hélène Rousteau-Chambon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Souvent éclipsé par la figure écrasante de Georges Jacob et de son fils, Jean-Baptiste-Claude Séné (1747-1803) faisait partie de ces artisans réputés que l’on croit connaître. Sa vie et sa production n’ayant pas fait l’objet d’une réelle étude, nous tâchons au travers de cette étude de rendre justice à ce menuisier du XVIIIe siècle qui livra la Cour de France mais également le Directoire. Appartenant à la trilogie des menuisiers de la Couronne avec Georges Jacob et Jean-Baptiste Boulard, il laissa une production diverse, riche et de qualité. Né dans une famille de menuisiers de la rue de Cléry, il prit la succession de Louis-Charles Carpentier et s’entoura d’un grand nombre de fournisseurs. La Révolution, si elle rendit son activité difficile, n’interrompit pas sa carrière qui s’acheva à sa mort, dans une solitude certaine. Tout au long de sa carrière, il fut dirigé par des architectes, des ornemanistes et des marchands-tapissiers qui ne l’empêchèrent pas d’explorer toutes les possibilités que lui offrait son art afin de laisser son empreinte sur les meubles qu’il réalisait.