Enfance et violence guerrière dans le roman africain postcolonial : lecture de Johnny Chien Méchant d’Emmanuel Dongala et d’Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma
Auteur / Autrice : | Cheikhna Aliou Diagana |
Direction : | Till R. Kuhnle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles |
Jury : | Président / Présidente : Didier Tsala Effa |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lydia Bauer, Ioan Pop-Curşeu |
Mots clés
Résumé
Cette thèse traite de la problématique de l’enfance en général dans l’univers guerrier, mais elle s’intéresse également et surtout à la figure ambiguë et complexe de l’enfant-soldat. L’ambiguïté autour de ce personnage trouve tout son sens parce que l’enfant-soldat bouscule toutes les normes éthiques et les représentations généralement associées à l’enfance. L’enfant est souvent perçu comme un parangon de candeur et de vulnérabilité que la société doit protéger, alors que le soldat, l’adulte peut, dans certaines mesures, s’adonner à ce qu’on peut appeler la violence légitime. C’est donc à juste titre que l’antinomie, l’oxymore heuristique « enfant-soldat » choque et interroge. Cette thèse tentera de questionner toute cette complexité à travers deux romans africains : Johnny, chien méchant de l’écrivain congolais Emmanuel Dongala et Allah n’est pas obligé de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma.