Thèse soutenue

Les chercheur·se·s en laboratoire et leurs archives : représentations et pratiques dans les sciences du végétal

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Auteur / Autrice : Margot Georges
Direction : Patrice Marcilloux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archivistique
Date : Soutenance le 07/04/2022
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Temps- Mondes- Sociétés / TEMOS
Jury : Président / Présidente : Stéphane Tirard
Examinateurs / Examinatrices : Cristiana Oghină-Pavie, Marc Villar, Bénédicte Grailles
Rapporteurs / Rapporteuses : Sabine Mas, Johanna Wilhelmina Smit

Résumé

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En France, depuis les années 1980, les archives de la recherche ont fait l’objet d’une attention certes croissante de la part des archivistes mais dans un contexte principalement professionnel. Parallèlement, dans la recherche en archivistique, la place des archives dans la société et leur valeur pour les individus constituent un courant de recherche émergent mais qui s’attache très peu aux producteurs d’archives. Ce travail se situe à la rencontre de ces deux voies d’approche en croisant l’étude des représentations des archives chez leurs producteurs et celle des problématiques liées aux archives de la recherche. Les sciences du végétal forment un terrain heuristique, notamment parce qu’il existe un fort attachement des chercheur·se·s à leur objet d’étude : le végétal, considéré par certains comme « une archive » à part entière. Enquêtes quantitative et qualitative permettent d’adopter plusieurs perspectives sur les perceptions des archives par les chercheur·se·s en sciences du végétal et de faire dialoguer ces représentations avec la pratique archivistique. Ce travail analyse également la place que les archives occupent dans le quotidien des chercheur·se·s et ce qu’elles permettent de comprendre de leur comportement. Mettant en valeur des pratiques ordinaires d’archivage dans un univers contraint, cette thèse interroge le rôle des archivistes dans l’opération de mise en archives, avec d’autant plus d’acuité que les archivistes formés y sont rares. Plus largement, elle démontre l’importance qu’il y a, en archivistique théorique comme appliquée, à mieux prendre en considération la grande diversité de représentations que les archives peuvent nourrir ou susciter.