Thèse soutenue

La confection de la constitution tunisienne dans un contexte "post-révolutionnaire", 2011-2014 : construction des nouvelles règles du jeu politique par les "élites" de l'assemblée nationale constituante

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Auteur / Autrice : Imen Amandine Hafsaoui
Direction : Mohamed Tozy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 21/03/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut d'études politiques (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Dionigi Albera
Examinateurs / Examinatrices : Dionigi Albera, Jean-Philippe Bras, Mohamed Kerrou, Michel Peraldi, Aude Signoles, Franck Frégosi
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Bras, Mohamed Kerrou

Mots clés

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Résumé

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La Tunisie a longtemps été un laboratoire de recherches pour les sociologues occidentaux sur l'apport des sciences sociales dans un pays du Maghreb. Toutefois ces études sociologiques restent encore centrées sur une période très précise qui dénotait l'existence d'un pouvoir autoritaire et les abus du gouvernement. Le débat occidental s'est alors cristallisé sur la forme du régime et les contestations protestataires en Tunisie. Il a fallu attendre le 13 Janvier 2011 lors du discours au palais de Carthage, pour que la question de la remise en question se pose sans équivoque. Le président Ben Ali avait atteint avec cet ultime affront aux citoyens tunisiens, les limites de son autorité abusive. Au 14 Janvier 2011, la fuite du président déchu Ben Ali a consommé la rupture avec l'ancien régime et a créé ce phénomène que l'on nomme à tort ou à raison la transitologie. Pour la première fois dans le pays, les élections étaient ouvertes à différentes catégories socio-professionnelles, de cultures politiques différentes, à tous les partis hormis le RCD ancien parti du régime, et aux femmes comme aux hommes. Cette initiative a créé un tel engouement, que le jour d’entrée des élus parlementaires au sein du Palais du Bardo, il était nécessaire de déterminer qui étaient ces nouveaux locataires du palais. C’est ainsi que débutent ces travaux de recherche