Etude des mécanismes de dissipation de l’excès d’énergie au cours de la photosynthèse chez la microalgue Chlamydomonas reinhardtii
Auteur / Autrice : | Frédéric Chaux |
Direction : | Gilles Peltier, Xenie Johnson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie végétale |
Date : | Soutenance le 27/04/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de bioénergétique et biotechnologie des bactéries et microalgues |
Jury : | Président / Présidente : Rainer Hienerwadel |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Franck, Anja Krieger-Liszkay |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La photosynthèse oxygénique est le processus par lequel les végétaux capturent la lumière du soleil et assimilent le CO2 atmosphérique. La domestication de la photosynthèse, notamment chez les microalgues, représente un enjeu grandissant car elle pourrait permettre de mieux tirer parti de l’énergie solaire via la production de ressources biologiques telles que les biocarburants. Dans le milieu naturel, la photosynthèse est soumise à des conditions fluctuantes d’éclairement : des mécanismes de régulations complexes sont impliqués dans son bon fonctionnement. Il a été suggéré que la productivité maximale de la photosynthèse en régime non-fluctuant soit restreinte par certains de ces mécanismes. L’objectif de cette thèse a été d’examiner, en utilisant la microalgue eucaryote Chlamydomonas reinhardtii comme modèle biologique, les contributions relatives, les interactions fonctionnelles et l’impact sur l’efficacité de la photosynthèse de certains de ces mécanismes. Nous avons principalement porté notre attention sur : le flux cyclique d’électrons (CEF) autour du Photosystème I (PSI) impliquant les protéines PGR5 et PGRL1, la dissipation thermique au niveau des antennes du PSII (NPQ) impliquant la protéine LHCSR3, ainsi que la photoréduction de l’oxygène.