Coxiella burnetii : de la culture aux manifestations cliniques
Auteur / Autrice : | Carole Eldin |
Direction : | Didier Raoult |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 07/02/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Mège |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Mège, Elisabeth Botelho-Nevers, Pierre Tattevin, Max Maurin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elisabeth Botelho-Nevers, Pierre Tattevin |
Mots clés
Résumé
C. burnetii est une bactérie intracellulaire strcite. Récemment, un milieu axénique, nommé ACCM 2 a été développé, et permet la culture de cette bactérie en atmosphère microaérophile. Nous avons testé si l’ajout d’acide urique dans le milieu de culture pouvait permettre une culture en milieu aérobie. Nous avons observé une croissance de C. burnetii incubée en conditions aérobies dans le milieu ACCM2 enrichi en acide urique. A Cayenne, en Guyane Française, les pneumopathies causées par C. burnetii sont fréquentes et sévères. Nous avons analysé le génome d’une souche isolée à Cayenne. Ce travail a mis en évidence une délétion de 6105 pb intéressant le gène du système de sécrétion de type 1 (T1SS). Cette réduction de génome est probablement impliquée dans l’hypervirulence des souches de Cayenne. Enfin, nous avons testé la sensibilité aux antibiotiques de 6 souches isolées à partir de patients vivant à Cayenne. Ces souches étaient toutes sensibles à la doxycycline et résistantes aux macrolides. Dans une troisième partie nous avons analysé l’apport du TEP scanner dans le diagnostic des infections à C. burnetii. 167 patients atteints d’infections à C. burnetii ont bénéficié d’un TEP scanner. Nous avons retrouvé une proportion élevée de fixations ostéo-articulaires (21) et ganglionnaires (27), et nous avons proposé de nouvelles définitions pour ces localisations. Nous avons ensuite étudié l’impact du traitement chirurgical chez les patients atteints d’infections vasculaires. Une analyse rétrospective de 86 patients atteints d’infections vasculaires a montré que la chirurgie était associée à une diminution de la mortalité à 2,5 ans et à une meilleure évolution sérologique