Thèse soutenue

Modélisation des processus de rétro-action, de la formation stellaire et des vents dans les galaxies à haut redshift

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Orianne Roos
Direction : Frédéric BournaudStéphanie Juneau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Univers. Astrophysique
Date : Soutenance le 08/09/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire Cosmologie et évolution des galaxies (Gif-sur-Yvette, Essonne)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
établissement partenaire : Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (France)
Laboratoire : Astrophysique Instrumentation Modélisation (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2005-....)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Grenier
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bournaud, Stéphanie Juneau, Isabelle Grenier, Françoise Combes, Romain Teyssier, Marta Volonteri, Jérémy Blaizot
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Combes, Romain Teyssier

Résumé

FR  |  
EN

Dans l’Univers, on observe des galaxies lointaines ne formant plus d’étoiles, mais les astrophysiciens n’ont pas encore identifié avec certitude les phénomènes physiques à l’origine de leur “mort”. Pour apporter des éléments de réponse, je me suis penchée sur l’étude de phénomènes qui pourraient y jouer un rôle : les processus de rétroaction des étoiles et des trous noirs supermassifs actifs, la formation stellaire, et les vents galactiques. Le Chapitre 1 présente toutes les notions nécessaires à la compréhension du problème : les caractéristiques des galaxies typiques de l’Univers proche et lointain ; les vents galactiques ; la mort des galaxies; les trous noirs supermassifs actifs (noyaux actifs de galaxies, AGN) et les étoiles ; et leur rétroaction. Dans le Chapitre 2, je présente les techniques numériques utilisées : le code de simulations astrophysiques RAMSES et le code de transfert radiatif Cloudy, que j’ai utilisé pour développer une méthode de calcul de l’état d’ionisation d’une galaxie, détaillée au Chapitre 3. Le Chapitre 4 étudie le couplage entre les trous noirs actifs et les étoiles, avec le projet POGO, Origines Physiques des Vents Galactiques. Durant cette thèse, j’ai montré que les trous noirs actifs n’étaient pas en mesure de tuer subitement leur hôte, même en prenant en compte la rétroaction des étoiles, et que leur couplage peut réduire ou renforcer les vents dans les galaxies en fonction de leur masse. Le Chapitre 5 fait un état de l’art du domaine avant et pendant mon doctorat, reprend les conclusions de cette thèse et donne quelques perspectives, notamment en ce qui concerne le rôle additionnel des rayons cosmiques dans la mort des galaxies