Thèse soutenue

Mémoire postcoloniale et figures de résistants africains dans la littérature et dans les arts. Nehanda, Samori, Sarraounia comme héros culturels

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Auteur / Autrice : Élara Bertho
Direction : Xavier Garnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures comparées
Date : Soutenance le 25/11/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris)
Jury : Président / Présidente : Pierre Halen
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Garnier, Pierre Halen, Cécile Van Den Avenne, Florence Goyet, Ivan Jablonka, Tiphaine Samoyault
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Halen, Cécile Van Den Avenne

Résumé

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Tour à tour gloires nationales, héros, pères fondateurs ou au contraire tyrans sanguinaires et sorciers malfaisants, les résistants africains à la colonisation ont souvent connu une grande fortune littéraire et suscitent la fascination collective.D'abord investies par la littérature orale africaine et par l'historiographie coloniale, ces figures émergent souvent au tournant des indépendances et font leur apparition sur la scène culturelle : romans, pièces de théâtre, ballets, films, chants s'attachent à réécrire l'histoire dite nationale des nouveaux Etats. Interroger les représentations en littérature et dans les arts de ces figures héroïques, c'est donc analyser l'écriture de l'histoire en acte, la mémoire collective et l'imaginaire commun en formation.Notre hypothèse est la suivante : les arts, et la littérature au premier plan, jouent un rôle prépondérant dans la création d'identités collectives. Il s'agit donc de vérifier de manière pragmatique la place du fait littéraire, et plus généralement artistique, dans la formation d'imaginaires collectifs, de lier littérature, histoire, société afin d'expérimenter que la littérature n'est pas qu'un « lieu de mémoire » sanctuarisé mais qu'elle participe activement à son élaboration. La littérature est alors liée au fait politique, au sens large de construction du vivre-ensemble dans et par les discours.