La Fragmentation urbaine comme réponse à l'effondrement de l'état : le cas de Sebha-Libye
Auteur / Autrice : | Ali Khoso |
Direction : | Denis Martouzet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement |
Date : | Soutenance le 04/07/2016 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Cités Territoires Environnement et Sociétés (Tours ; 2004-....) |
Laboratoire : École polytechnique universitaire (Tours) | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Favory |
Examinateurs / Examinatrices : Laura Verdelli, Romeo Carabelli, Rafaâ Tabib | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Favory, Olivier Pliez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La ville de Sebha a connu, sous la Jamahiriya une extension significative de sa superficie urbanisée et de ses équipements ainsi que de sa population. Cette croissance était la traduction d’une volonté claire des planificateurs de faire de Sebha un projet-phare et la « Porte de l’Afrique ». Cependant, le développement de la ville a été régi par des considérations, considérations tolérées sinon encouragées par les autorités, lesquelles ont favorisé des pratiques de ségrégation entre les lignages et les ethnies. Chaque tribu était dès lors dominante au sein d’un quartier. Depuis le soulèvement de 2011, la ville porte les traces spatiales et sociales des traumatismes causés par l’effondrement de l’État et la domination des milices. Cependant, la capitale du Fezzan a survécu à la chute de la Jamahiriya et à la succession des guerres intestines qui fragmentent son espace, grâce à une série de leviers qui lui ont assuré une certaine pérennité et principalement ; le dynamisme des réseaux de l’économie informelle, à l’instar de la prédation des ressources et de la contrebande, le processus de territorialisation portées par les tribus de la ville.