Thèse soutenue

Écrivains et metteurs en scène à l'école du Cartel. L'épreuve de la collaboration

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Auteur / Autrice : Sophie Gaillard
Direction : Jeanyves Guérin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et linguistique françaises et latines
Date : Soutenance le 09/12/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris)
Jury : Président / Présidente : Catherine Brun
Examinateurs / Examinatrices : Jeanyves Guérin, Catherine Brun, Marie-Claude Hubert, Nathalie Macé-Barbier, Christian Biet
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Claude Hubert, Nathalie Macé-Barbier

Résumé

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Les témoignages des écrivains et des metteurs en scène, largement relayés par la critique dramatique et universitaire, ont façonné des légendes sur le travail théâtral, réduit les compagnonnages de créateurs au conflit ou à la parfaite harmonie. En confrontant les enseignements de l’école du Cartel – depuis la fondation du Vieux-Colombier (1913) jusqu’à l’achèvement de son legs (1968) – et les collaborations engagées dans la salle et dans l’atelier d’écriture, on se propose de mettre en lumière les logiques qui déterminent les rapports de forces entre les créateurs et d’interroger leurs incidences sur la pratique et la poétique du fait théâtral.La première partie de l’étude éclaire, dans une perspective historique, les relations entre les écrivains et des metteurs en scène dans les deux premiers tiers du siècle et montre la place centrale qu’y joue l’école de Copeau. Elle examine la façon dont les collaborateurs se perçoivent et dont ils conçoivent leur travail au sein de la coopération.La deuxième partie se consacre à l’attelage de cinq héritiers du Cartel (Barsacq, Meyer, Serreau, Barrault et Blin) avec trois générations d’auteurs (Claudel, Gide, Anouilh, Couturier, Ionesco, Beckett, Schehadé et Keineg) et envisage, dans une perspective génétique, le rôle des écrivains dans la salle. Elle met en valeur l’effort des dramaturges pour faire valoir leur légitimité et elle questionne la place de l’argument écrit dans la joute des créateurs.La troisième partie de l’étude éclaire la déclinaison des fonctions du metteur en scène dans le cabinet d’écriture et interroge sa possible influence sur la poétique des dramaturges et sur l’imprimé de théâtre.