Thèse soutenue

Les facteurs prédictifs de douleur rachidienne commune chez les enfants et les adolescents

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Auteur / Autrice : Arnaud Lardon
Direction : Charlotte Leboeuf-YdeChristine Le Scanff
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Sport, de la Motricité et du Mouvement Humain
Date : Soutenance le 10/07/2015
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Gagey
Examinateurs / Examinatrices : Charlotte Leboeuf-Yde, Christine Le Scanff, Olivier Gagey, Claude Dugas, Alain Hamaoui
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Dugas, Alain Hamaoui

Résumé

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Les douleurs rachidiennes représentent un problème de santé important aux impacts socio-économique majeurs. Les rachialgies débutent tôt, durant l’enfance, leur prévalence augmente avec l’âge, particulièrement durant la période pubertaire, pour atteindre un niveau similaire à celui de l’âge adulte aux alentours de 20 ans. Malgré la fréquence de cette condition, les facteurs prédictifs du développement du premier épisode de douleur rachidienne ou d’un nouvel épisode sont très peu connus. Les travaux constitutifs de cette thèse ont pour objectif d’explorer différents facteurs prédictifs potentiels de douleurs rachidiennes chez les enfants et les adolescents. Une première revue de littérature a montré qu’il existe une association entre la puberté et les rachialgies. Les critères de causalité, décrits par Bradford-Hill, comme la force de l’association, la consistance entre les études et la relation dose-effet sont également présents. Cependant, il n’est pas encore possible de se prononcer sur le critère essentiel de la temporalité. La deuxième revue de littérature a permis de mettre en évidence une association positive entre l’endurance musculaire en extension et les douleurs rachidiennes, alors qu’aucune association n’a été mise en évidence entre la force musculaire en extension du tronc et les douleurs rachidiennes. Les données disponibles de la littérature ne permettent pas de ce prononcer concernant l’association entre les rachialgies et les capacités aérobies. La troisième étude, une étude prospective de suivi des enfants durant une année, n’a pas mis en évidence d’association entre les capacités aérobies, la composition corporelle et les douleurs au niveau du rachis. Deux facteurs sont donc associés aux douleurs rachidiennes, la puberté et une faible endurance musculaire. Les recherches dans ce domaine doivent êtres poursuivies pour déterminer l’existence d’un lien de causalité de ces facteurs sur les douleurs du rachis.