Thèse soutenue

L’histoire du Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale (1819-1924) : un Cabinet pour l’érudition à l’âge des musées

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Auteur / Autrice : Felicity Bodenstein
Direction : Barthélémy Jobert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 27/06/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Dominique Poulot
Examinateurs / Examinatrices : Michel Amandry, Frédérique Duyrat, Krzysztof Pomian, Nathan Schlanger
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Poulot, Michel Amandry

Résumé

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Le Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale conserve les « bijoux savants » aux origines du collectionnisme occidental avec son médaillier universel, des pierres gravées et des collections d’antiques d’une diversité étonnante. Si celles-ci proviennent pour les parties les plus anciennes, des collections de la maison royale et de trésors ecclésiastiques, cette thèse ne remonte pas aux origines du département mais s’occupe de son destin à l’âge des musées, entre la Restauration, avec l’arrivée au département en 1819 de Désiré Raoul-Rochette (1789-1854) et la période qui suit la première guerre mondiale jusqu’à la mort d’Ernest Babelon (1854-1924). Elle cherche à comprendre, comment ce « parangon des cabinets d’amateurs de jadis » s’est développé, pris comme il l’était entre une tradition antiquaire aristocratique et les exigences de la modernité, républicaine et spécialiste. Elle aborde les différents aspects de la vie du département à l’intérieur du quadrilatère Richelieu. Tout d’abord, comme le portrait d’un lieu d’histoire d’un point de vue institutionnel et architectural qui permet de comprendre la place accordée historiquement à la culture matérielle au sein de la Bibliothèque nationale. Ensuite l’histoire du développement des collections et puis celle de leur valorisation muséographique et scientifique sont examinées au prisme de l’expansion du domaine de l’archéologie et de l’essor des sciences auxiliaires de l’histoire au XIXe siècle.